La question divise les runners : on est soit "pro indoor", soit "pro outdoor" - oui le franglais, ça fait toujours plus expert en la matière ;) - mais on joue rarement sur les deux tableaux…
Pourquoi ? Car les deux activités semblent si différentes qu’elles en deviendraient presque antinomiques. Elles sont pourtant plus complémentaires qu’on ne le pense !
Focus sur les avantages et inconvénients de ces deux types de course :
Courir en extérieur
Les avantages :
- Liberté
Courir dehors c’est être libre de ses mouvements, c’est pouvoir voguer au gré de ses envies. Aucune contrainte matérielle, ni horaire : une tenue de sport et c’est parti ! La course en extérieur est aussi stimulante : voir les paysages qui défilent vide l’esprit. - Gratuité
Pour ceux qui estiment que faire du sport est trop coûteux, la course à pied en extérieur est idéale. Pas de matériel nécessaire, nul besoin non plus de payer un abonnement à la salle de sport ou d’investir dans une machine.
- Météo
LA bête noire des coureurs outdoor : la météo ! Pas facile de pratiquer quand il pleut, neige, ou vente (voire grêle?!)... quand il fait trop chaud, trop froid, trop sombre... c’est la roulette russe du running ! De plus pour les coureurs urbains, il y a la pollution. - Terrain
Courir en extérieur demande une dépense d’énergie importante, souvent démultipliée par le dénivelé, les irrégularités du sol et les conditions climatiques. C’est alterner entre des moments faciles et des passages plus éreintants.
Courir en intérieur
Les avantages :
- Météo
L’énorme avantage du runner indoor c’est qu’il peut pratiquer son sport douze mois sur douze. Quand on est à l’abri, il n’y a plus d’excuse pour ne pas s’y mettre ! - Surface
La surface dutapis de course étant plane, l’amorti du pied est meilleur que sur une surface irrégulière (bitume, pistes, sentiers…). Les tendons et articulations sont moins traumatisés ; le risque de se blesser ou de contracter des tendinites s’en voit donc amoindri.
- Monotonie
Faire du sur place s’avère lassant et entraine une usure mentale prématurée. La pénibilité de l’exercice se ressent, par ailleurs, plus précocement. Astuce : courir devant la télé (allumée) ou avec sa balance dans son champ visuel donne généralement suffisamment de courage ;) - Foulée
Courir sur tapis n’est pas naturel en soi, le runner se voit obliger de modifier sa foulée. Le tapis tire le pied du runner vers l’arrière, le poussant à poser l’autre pied en avant. Le travail musculaire est donc différent : les muscles ischios-jambiers sont peu - voire pas – sollicités sur tapis, ce sont les muscles fléchisseurs de la hanche qui compensent.